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La Traviata
de Giuseppe Verdi

par Opéra Clandestin  qui presente une version adaptée:"Raconte-moi La Traviata"  
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Vendredi 27 septembre 

19h-20h30.

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(admission jusqu'à 18h50)

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Admission Générale pour le spectacle   25,00

Pour tout renseignement, contactez :

contact@theatrebassepassiere.com

Opéra Clandestin

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​Opéra Clandestin est une compagnie d’artistes lyriques née de la rencontre de deux chanteuses et

 

de leur envie de mettre à la portée de tous la passion qui les anime : l’opéra.

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La Traviata, Verdi

L’histoire de la Traviata est inspirée de l’œuvre d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux Camélias, elle-même inspirée d’une histoire vraie, et raconte les amours dramatiques d’une courtisane et d’un garçon de bonne famille au XIXe siècle.

Alfredo s’éprend de Violetta, mais le père du jeune homme convainc cette dernière de le quitter pour préserver la réputation de sa famille. Violetta consent à ce sacrifice par amour et doit retrouver sa vie mondaine parisienne. Alfredo, la rencontrant alors au bras d’un autre, renonce définitivement à elle et l’humilie publiquement.

Mais Violetta est malade et se meurt. Le père d’Alfredo avoue à son fils les raisons de sa rupture avec sa bien-aimée. Celui-ci se précipite chez Violetta, qui croit alors que cet amour va pouvoir la sauver. Mais elle ne peut échapper au mal qui la ronge et meurt dans les bras de son amant.

La Traviata est aujourd’hui le 2e opéra le plus joué au monde, après Carmen.

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Note d’intention:

"Raconte-moi La Traviata" est une version adaptée de l'oeuvre, chantée en italien mais avec quelques dialogues et une narration en français pour garantir la compréhension de l'action tout au long du spectacle.  Le spectacle dure 1h25 , il y a 4 chanteurs dont 1 narratrice (le personnage d'Annina). Cette version a pour vocation de préserver l'essence de l'oeuvre : la narration est écrite sur certains passages musicaux qui ont du être coupés en l'absence de choeur, pour mettre en valeur les scènes les plus importantes (Violetta, Alfredo, Germont) sans perdre le rythme. 

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Violetta est cette courtisane vivant ses amours sans attache, qui rencontre soudain celui qui l'aime sincèrement : Alfredo. Face au sentiment qui la submerge, elle oscille entre deux voies possibles : l'amour ou la liberté de "folâtrer de joies en joies".

Sans changer l'opéra, cette mise en scène fond en une seule femme deux héroïnes emblématiques : La Traviata et Carmen.  Courtisane ou bohémienne : elles ont en commun de se situer en marge de la "bonne société". Ce sont deux femmes en quête de liberté et d’émancipation, deux femmes fortes qui vivent leurs amours librement, mais qui vont cette fois-ci réellement tomber amoureuses. Par quoi se différencient-elles ? par le choix qu’elles vont faire à la rencontre de cet amour. Carmen le refuse, et Violetta l’accepte. 

Nous proposons ainsi un "what if ?", une fin alternative à l’histoire de Carmen : que se serait-il passé si Carmen avait joué le jeu de l’amour ? Probablement l’histoire de La Traviata ! 

En reprenant les codes caractéristiques de l’univers de Carmen (univers gitan, robe rouge…), la mise en scène transpose cette célèbre héroïne dans l’histoire de La Traviata. Ainsi Carmen, en choisissant l’amour, devient La Traviata.

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Alfredo: Anthony Garnero  (tenor)

 

Anthony Garnero commence ses études musicales au CRR de Toulon en 2012. Il suit une formation lyrique au Conservatoire supérieur Royal de Bruxelles dans la classe de Marcel Vanaud. Il fait son entrée en tant qu’Hoffmann dans les Contes d’Hoffmann d’offenbach, et tient le rôle au printemps 2017 au Palais des Beaux-Arts de Charleroi avec la production et le soutien de l’Opéra de Metz avec Paul-Emile Fourny et son équipe. Depuis 2020 à Paris, il travaille avec les professeurs, Jean-Pierre Furlan, Sylvie Valayre, et Nora Amsellem.

Il est en 2022 Rodolfo de la Bohème de Puccini au Festival Lyrique de Samoëns où il a remporté le prix du jury (dir. Enrique Segura, ms Romain Pascal/Hervé Guehl). Il reprend le rôle avec Les chants de Garonne (ms Emmanuel Gardeil). 

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Il est Miguel dans Pepito d’Offenbach à l’Odéon de Marseille en 2024 (Maurice Xiberas). Il est ténor soliste du “Reqviem” de Verdi en 2022 (ms Carmelo Agnello). Il chante le Requiem de Mozart, la Messa di Gloria de Puccini et Lauda per la nativita del signore de Respighi, en 2024. Il apparaît également dans le film hollywoodien “Maria”, biopic sur la vie de Maria Callas avec Angelina Jolie, (réal. Pablo Larrain.) 

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Violetta: Lucie Emeraude (soprane)

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Lucie Emeraude Violetta Après obtention d’un master en musicologie à l’université de Bordeaux, Lucie se forme en chant auprès de Lionel Sarrazin depuis 2011. Depuis 2016, elle poursuit sa formation vocale avec Maryse Castet, professeur au CNR de Bordeaux, et avec Mariam Sarkissian. Elle se perfectionne auprès de chefs de chant tels que Jean-Marc Bouget (Opéra de Paris), Phil Richardson (Opéra de Paris), Salvatore Caputo (Opéra de Bordeaux), Iñaki Encina Oyón (Opéra de Paris, Madrid, Lille…) à l’Académie Baroque Internationale du Festival du Périgord Noir, ainsi qu’auprès des intervenants internationaux de l’Opéra Studio Canto (New York, Toulouse, Zagreb…).

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Elle incarne sur scène différents rôles tels que Suzanne (Les noces de Figaro), Adina (L’Elisir d’Amore), Belinda (Didon et Enée), Eurydice (Orphée aux Enfers).  Depuis 2017 Lucie se produit avec le chœur de Radio France notamment au Théâtre des Champs Elysées, aux Chorégies d’Orange, à la Maison de la Radio. Au concert, elle chante le Requiem de Verdi à la cathédrale de Bayonne, le Requiem de Mozart à la cathédrale de Auch, le Messie de Haendel à la cathédrale de Bordeaux, la Messe en Ut de Mozart au Festival La Voix à Quintin, et dans le cadre du Festival international de chant choral Eufonia, Carmina Burana de Orff au Palais des Sports de Bordeaux.

En Octobre 2022, elle chante soprano solo au Festival les Corréades pour 6 représentations du Requiem de Verdi, en Nouvelle-Aquitaine, avec l’Orchestre de l’Opéra de Roussé en Bulgarie (dir. Jean-Yves Gaudin). En mars 2023, Lucie chante avec la Cie Opéra Clandestin le rôle de la Comtesse dans Les noces de Figaro de Mozart au Tropiques Atrium, scène nationale de Martinique.

Germont: Laurent Arcaro (barytone)

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Après des études de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Laurent Arcaro intègre la classe de Lied d’Ulrich Eisenlohr et de chant de Rudolf Piernay à la Musikhochschule de Mannheim ainsi que l’Opera- Studio. Il participe notamment aux masterclasses de Dietrich Fischer-Dieskau, Gabriel Bacquier et de Thomas Hampson et obtient plusieurs récompenses comme le Premier Prix de chant au cycle supérieur du conservatoire de Toulouse, prix du Meilleur Espoir au concours de Clermont-Ferrand… Il décide alors d’intégrer le « Young Artist Program » dirigé par Plácido Domingo à l’opéra de Los Angeles aux États-
Unis.
 

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Il chante entre autre,  sous la direction de José-Miguel Perez-Sierra, de Michel Plasson, de J.-Y.Ossonce, de Roland Boer à Metz, à Toulouse, à Tours, au Staatsoper Stuttgart, au Staatsoper Frankfurt am Main, et au Staatsoper Berlin Unter den Linden de nombreux rôles de Baritono Lirico tels que Mercutio, Dandini, Guglielmo,
Papageno, Harlekin, Malatesta, Belcore, Silvio, il Barbiere, Figaro et Il Conte dans Le Nozze di Figaro, Ping, Marcello et Schaunard...
Il affectionne également  tout particulièrement la musique de chambre et forme un duo avec Tristan Pfaff. Ils donnent ensemble régulièrement des récitals et leur répertoire s’étend de Schubert, Schumann à Duparc, Debussy, Fauré, Strauß, Rachmaninov…
Il ne délaisse pas pour autant  l’Oratorio et s’est déjà produit à de nombreuses reprises dans le Messiah, Carmina Burana, Ein Deutches Requiem, le Requiem de Fauré, Die Jahreszeiten, Die Matthäus-Passion, de nombreuses Kantaten  de Bach dont la 56 et 82, le Requiem de Mozart, Faust dans Die Szenen von Faust, ainsi que Méphistophélès dans La Damnation de Faust de Berlioz… 
Il crée Amici,Nemici en 2022 au Festival de Ramatuelle avec le ténor Florian Laconi. Un spectacle réunissant les plus beaux duos d’opéra du répertoire dévoilant tantôt l’amitié fraternelle, tantôt la rivalité féroce entre deux hommes, deux êtres, deux voix.
Parmi ses projets citons les rôles d’Escamillo dans Carmen, de Germont dans La Traviata, une reprise du spectacle The Opera Locos pour une nouvelle rentrée parisienne à Bobino, ainsi que les rôles du Baron de Gondremark dans la Vie Parisienne, Agamemnon dans La Belle Hélène et pour la première fois, le Vice Roidans la Péricole.
On peut le voir actuellement dans une nouvelle production de Carmen à l’Opéra de Münster en Allemagne.

Annina/Narratrice/Metteuse en scène: Sophie de Guerry (soprane)

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Sophie de Guerry commence le chant à la Schola Cantorum de Paris et au conservatoire Ravel (classe d’Isabelle Guillaud). Elle se forme auprès de Lionel Sarrazin et de Mariam Sarkissian depuis 2020, reçoit les conseils de Yann Toussaint (CNSMDP), B. de Saint Sauveur (CRR de Boulogne-B.), Matteo Carminati, obtient la Licence Musique/Dramaturgie de Paris VIII.  

Sur scène, elle est Adina (L’Elixir d’amour, Donizetti), la Suivante, l’Esprit et la 2e sorcière (Didon et Enée, Purcell), La 2e Dame (La Flûte Enchantée, Mozart), l’Opinion Publique (Orphée aux Enfers, Offenbach), Cherubino (Les Noces de Figaro, Mozart) au Festival de Montperreux et sur la Scène Nationale de Martinique, chante les Bacchianas Brasileiras, le Gloria de Vivaldi avec le COSP. Elle est Flora (La Traviata, Verdi) à la Maison de la  

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de la Culture d’Amiens, sera prochainement Diane (Orphée aux enfers, Offenbach) au Festival les Corréades (dir. Jean-Yves Gaudin). Elle chante sa première Juliette (Roméo et Juliette, Gounod) au Narbonne Arena avec le Labopéra Occitanie-Méditerranée en mai 2024. 

 

Elle se forme en théâtre au Centre de Danse du Marais (cours H.C. Ilin), en stage à l’Ecole du Jeu et à l’Ecole du Libre acteur, et auprès de metteurs en scène tels qu’Hervé-Claude Ilin, Carmelo Agnello, ou Côme de Bellescize (stages : le Bonheur des Uns, Mondial Placard). Elle est sélectionnée comme assistante mise en scène de Mariame Clément à l’Abbaye de Royaumont en 2022. Elle signe ses premières mises en scènes notamment avec la cie Opéra Clandestin qu’elle co-fonde : L’Elixir d’amour de Donizetti, Parmi tant d’autres pour la Mairie d’Amiens ; et des adaptations de La Casa de Bernarda Alba, du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, de Don Pasquale de Donizetti, ou La Traviata de Verdi qui vient d’être joué à la MCA, Scène nationale de Picardie. 

 Matteo Carminati: Pianiste

Matteo est diplomé en piano au conservatoire de Trento – antenne de Riva del Garda –sous la direction de Edoardo Strabbioli, Diplômé (thèse de Laurea) en Musicologie à l’Université de Pavia – antenne de Cremona. Au sein de l'Accademia Donizetti de Masate (Milan), il apprend le métier de pianiste accompagnateur. Pier Miranda Ferraro le choisit come collaborateur de l’Accademia Lirica Italiana. Grace à Paolo Barbacini, il entre en contact avec le milieu passionnant du management artistique via l’agence Paolo Barbacini Artist Management.Il accompagne La vedova allegra de F. Lehar au Teatro Nuovo de Milan

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(2007); Madame Butterfly de Puccini à Cantù. Il accompagne des concours lyriques internationaux tels que Concorso Lirico Internazionale “Giannino Zecca”, il Concorso Internazionale Gaetano Donizetti et il Concorso Internazionale di Canto Lirico Franca Mattiucci. Il est interprète et directeur artistique du festival “Notti all’Accademia” pour la prestigieuse “Accademia Tadini” de Lovere en aout 2008. Professeur de piano et de musique de chambre à l’Accademia Internazionale di Lasino, il participe régulièrement au Festival Risonanze Armoniche (dir. Marika Lombardi) où il interprète du répertoire pour piano et musique de chambre.

Depuis 2011, il travaille aussi à Paris en tant que professeur de chant et concertiste. Il assume la direction artistique de l’association Ad Alta Voce – L’Opéra dans la tradition italienne, créée en 2013. Il a joué en solo et en duo avec Donatienne Michel-Dansac au Quai d’Orsay, en présence du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.   Il présente La Traviata  au Columbia City Théâtre de Seattle, à la Cité des Arts, Paris, au Théâtre des Franciscains à Bézier. 

Giuseppe Verdi (1813-1901)

Giuseppe Verdi naît à Roncole près de Parme le 18 octobre 1813 et s’éteint à Milan le 27 janvier 1901. Issu d’un milieu modeste (ses parents tiennent une auberge), sa première rencontre avec la musique se fait grâce à l’organiste de la paroisse. Dès 10 ans, il tient l’orgue de l’église. En 1828, il adapte l’ouverture du Barbier de Séville de Rossini pour la société de Busseto. C’est en 1832 qu’il part pour Milan : il est malheureusement refusé au conservatoire de la ville. Pour parfaire son apprentissage, il suit des cours d’écriture et assiste aux répétitions de La Scala (le Théâtre de Milan).

En 1836, il est nommé maître de musique à Busseto, qu’il quittera en 1838. Cette même année, il publie un recueil de six romances. C’est en 1839 qu’il s’installe à Milan et qu’il se consacre à la composition d’opéras. Son premier opéra (Oberto) reçoit un succès d’estime. Il est joué à Naples, Turin et Gênes. En 1842, le directeur de la Scala lui propose un livret autour du roi des Babyloniens Nabuchodonosor. Créé en mars 1842 à Milan, Nabucco est un triomphe. Les succès s’enchaînent avec notamment Ernani, qui inaugure une longue collaboration avec le librettiste Franco Maria Piave. Vient ensuite Macbeth en 1847 (livret de Piave).

C’est en 1846 qu’il s’installe près de Paris : il s’intéresse à la politique, notamment au renversement de la monarchie et à la proclamation de la Deuxième République. L’instabilité gagne également l’Italie en 1848  : Garibaldi combat contre les Autrichiens pour défendre la République. Le nom de Verdi devient un symbole de la résistance : on trouve tagué dans les rues de la ville « V E R D I » : Victor-Emmanuel Roi D’Italie.

En 1851, il projette avec Piave de mettre en musique la pièce de Hugo Le Roi s’amuse. Plusieurs théâtres refusent ce projet trop provocateur pour l’aristocratie. L’œuvre, modifiée et rebaptisée Rigoletto, est un succès, et reste aujourd’hui l’un des opéras les plus joués au monde.

Continuant sur sa lancée, le binôme Verdi / Piave crée La Traviata en 1853 d’après La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas. En 1862, l’opéra de Saint-Pétersbourg lui commande La Force du Destin, toujours sur un livret de Piave. La seconde commande est émise par l’opéra du Caire en Égypte, pour l’inauguration du canal de Suez : Aïda est créé en 1871. Son dernier opéra est Falstaff, créé en 1893, d’après Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare, et sera sa seule comédie.

 

Son librettiste : Francesco Maria Piave (1810-1876)​

Piave est un librettiste d’opéra italien né à Murano, près de Venise. Il travaille avec de nombreux compositeurs (Mercadante, Pacini, Ricci…) mais il reste célèbre pour ses collaborations avec Verdi. Outre son talent de librettiste, il est également journaliste, c’est d’ailleurs en tant que chroniqueur qu’il rencontre Verdi à la Scala de Milan. Les deux hommes sont politiquement proches : Piave est un ardent patriote. Entre 1844 et 1862, ils travaillent ensemble sur dix opéras. Cette collaboration s’arrête avec la dégradation de la santé de Piave. Verdi subvient aux besoins de son ami jusqu’à la fin de ses jours.

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